On a mis le cap sur Sâo Vicente( la pointe la plus à l’ouest de l’Europe). Une démonstration de force grâce à ses récifs immenses repoussant l’asseau incessant de vagues déchaînées.
On a essayé tant bien que mal de trouver un petit coin tranquillou mais le sable et un premier enlisement ont eu le dessus sur notre obstination.
Nous avons alors commencé notre ascension de la côte ouest.
On a atterri à Bordeira, petit paradis pour les surfeurs et les amoureux des dunes sauvages.
Nous avons rencontré Martins, un jeune norvégien qui parcourt avec son sac à dos de 20kg, l’Europe.
Puis une petite tribe de français, se préparant pour un festival hippie plus à l’est. Martins les a accompagnés pour aller faire un spectacle de bulles géantes lors de la manifestation.
Après une nuit sur la parking de la praia da Bordeira, nous nous sommes enfoncés dans un petit chemin montagneux histoire de passer une nuit dans un joli endroit bien isolé.
Après avoir repoussé moult attaques de carapato (petite tique) nous avons pris la direction de Aljezur. Et la y’a eu comme une sensation de bien être harmonieux qui s’est propagé en nous.
On s’était arrêtés pour faire la recharge des stocks quand nous nous sommes aperçu qu’il y avait tous les magasins que nous cherchions depuis notre arrivée au Portugal. Un magasin bio où tu n’as pas besoin de vendre un rein en sortant, un magasin spécialisé dans la nourriture sans céréales pour notre pipou et tout un tas de trucs bien sympa qu’il nous fallait.
Et c’est en faisant une machine à l’inter du coin que nous avons rencontré Babal. Un français vivant la moitié du temps au portugal avec qui le feeling est passé direct.
Après s’être quittés sans rien se promettre mais fait un échange de coordonnées, nous sommes allés passer la nuit sur la Praia do Monte Clérigo. Encore un formidable endroit avec des falaises noires, et des strates torturées.
Ensuite nous sommes retournés au centre d’Aljezur pour quelques autres courses et là, nous sommes retombés sur Babal. Il nous a alors indiqué une belle petite rivière pour se faire à manger et se laver tranquiloutre.
Et là, bin on a fait les gros boulets!
En arrivant, on était tellement enchantés par l’endroit que nous n’avions pas calculé que même si notre Mani est haut et passe partout, bin il est aussi long!
On s’est donc plantés comme 2 grosses buses. le cul coincé par un talu!
Et là, on a galéré plus de 3 heures à creuser le trou nécessaire pour pouvoir se barrer en soulevant le cul de la bête à l’aide du crique.
Du coup Babal, nous rejoignant et ayant pitié de notre dur labeur, nous offrit, une fois sortis de ce bourbier, de venir se poser sur son terrain afin de nous remettre de nos émotions.
Un petit bout de paradis, un endroit qui nous ennivre, joueurs d’échec, plénitude, de medronho (alcool local d’arbousier), d’harmonie et belle tranche de rigolade.
Voila maintenant 7 jours que nous n’arrivons pas à nous faire à l’idée de quitter ce petit nirvana. Un futur projet verra peut-être le jour.
Images magnifiques…pas besoin d’aller au bout du monde.
Je vous envie….
La prochaine fois vous prendrez la Mamie, pour quelle puisse profiter de tous les beaux paysages
Gros bisous
Je viens de faire ce voyage avec vous ! Merci de partager ces paysages magnifiques ! Quelle belle idée que ce périple, je pense que ce souvenir vous accompagnera tout au long de votre vie !!! Grosses bises à tous les trois !
AhAh Babal c’est un peu le Babarussia local!!! Ouch le pied!
Kiffez bien les copains!
Super beaux paysages et quelle belle aventure profitez en bien ,gros bisous des poutous 😉